
Le projet de départ prévoyait la restructuration d’un collège conçu de façon « industrielle ». Mais les travaux de désamiantage, de renforcement de structure et de sécurité incendie devenaient si complexes qu’il était économiquement préférable de le reconstruire. Nous avons donc gardé l’esprit de la trame répétitive des façades en y apportant un dimensionnement mieux adapté, une qualité thermique très performante et une esthétique plus durable et en accord avec notre époque.
Entièrement vitré grâce à sa structure en portique et coiffé d’une toiture plate en acier Corten, le pressoir Lanson offre une vue imprenable sur les vignes. Construit à la limite de Verzenay et face au Moulin, il est installé paisiblement sur la pente naturelle du terrain. À l’intérieur, il est composé en rez-de-chaussée d’une cuverie et en r+1 d’une salle de dégustation et d’un pressoir.
« En ce lieu exceptionnel, baigné par une mer de vignes, nous avions la volonté d’offrir un point de vue inoubliable et privilégié tant à ceux qui y travaillent qu’à ceux qui le visitent. »
Dans le Parc de Commétreuil, ce préau a vocation à accueillir les promeneurs. Il est équipé de sanitaires, de tables de pique-nique, d’un local de rangement, et se transforme en espace scénique grâce à des panneaux coulissants. Par son matériau – le bois – et sa forme, il s’intègre avec discrétion et élégance dans son environnement, deux qualités qui lui valurent de remporter le prix de l’Architecture Grand Est en 2005.
« Le maître d’ouvrage nous a dit : « Vous avez dessiné un projet évidemment évident ». C’était le plus beau compliment qu’il pouvait nous faire. »
Pour remplacer la bâche qui recouvrait initialement la piscine des Thiolettes, endommagée par la tempête de 1999, l’agence PACE a imaginé une couverture amovible sur charpente métallique avec pont roulant intégré. Tandis que le système précédent nécessitait, pour passer au mode plein air, une fermeture de l’établissement pendant une journée, les 1200 m² de toiture se déploient désormais en deux minutes.
« La simplicité est notre maître-mot. Nous la déclinons à tous les temps : le temps de la conception, celui de la construction, et celui de l’exploitation du projet. »
Vus du ciel, on les devine à peine, avec leur toiture parée d’une pelouse synthétique. De côté, ils ressemblent à une colline marquant la limite du stade Serge Lécrinier. Depuis le terrain, ils révèlent leur véritable nature : il s’agit de vestiaires. Quatre blocs de 25 m2 chacun, jumelables, permettent de répondre au besoin de mixité de l’école de football, comme à la préparation simultanée de quatre équipes.
« Les sportifs courent sur le toit-promenade pendant leur entraînement, et des spectateurs assistent aux matchs depuis ce point de vue. C’est la plus-value de ce vestiaire. Nous cherchons toujours à apporter un petit plus. »
En concevant l’aménagement intérieur et la cuisine de cette brasserie d’affaires, en dessinant son bar et sa cave à vin, l’agence PACE Architectes avait à cœur d’offrir aux clients une respiration dans leur journée de travail, et au chef, Thibault Laplaige, un écrin digne de ses talents culinaires. D’où un travail approfondi de la qualité acoustique, le choix de matériaux haut-de-gamme et de teintes élégantes (le noir et l’or).
« Déconnecter, s’évader, respirer sont autant de privilèges que peut offrir l’architecture. »
Améliorer les conditions de travail des salariés tout en accroissant la capacité d’accueil, tel était l’enjeu de cette opération. L’abattement des cloisons intérieures et la confection de nouvelles façades en verre ont généré un gain considérable de lumière naturelle, auquel s’est ajouté un important travail d’isolation thermique et acoustique, ainsi que de qualité de l’air et d’aménagement extérieur.
« Qu’il s’agisse d’habitants ou de salariés, notre préoccupation première est le bien-être des usagers. »
Conçu comme un amphithéâtre, le bâtiment en pierre couleur champagne s’ouvre sur une mer de vignes. Partout, intérieur et extérieur dialoguent. Les 49 suites disposent de balcons en canon qui offrent une vue sur le bassin à débordement suspendu dans le paysage, et les 3000 m² de terrasses-jardins en gradins semblent prolonger naturellement les espaces du spa et de l’un des deux restaurants que compte l’hôtel.
« La nature et l’environnement dans lesquels nous construisons sont nos matières premières. »
Accueillants par leur transparence, généreux par leur ampleur, ces six édifices complètent le site historique de Moët et Chandon à Épernay. Les caves enterrées jouent le rôle de socle pour les ateliers de production qui, comme les cuveries, offrent de grands espaces sans point porteur intermédiaire. Ce sont ainsi cinq nefs majestueuses, entièrement vitrées, qui s’ouvrent sur le paysage.
« Il faut renoncer à un maximum de choses pour que ne reste que l’essentiel: l’espace. »